Montréal, 18 mai 2023 – Juliette Mireault (Uke) et Simon Gauthier-Hansen (Tori) visaient gros pour leur deuxième participation aux Championnats canadiens ouverts de judo qui s’amorçaient jeudi, au Centre Pierre-Charbonneau de Montréal. Déterminés dans leur quête vers l’or, les Québécois ont tout raflé en Ju No Kata pour monter sur la plus haute marche du podium.
Partenaires depuis 2019, les deux athlètes du club ToraKaï, situé à Longueuil, avaient été médaillés d’argent à leur première participation l’année dernière. Un an plus tard, ils ont démontré tout le travail effectué en amont de cette seconde participation, raflant cette fois le titre national grâce à un pointage de 370,5 obtenu au terme de leur prestation.
« C’est une excellente journée et on est fiers de remporter l’or, surtout que le niveau a beaucoup augmenté cette année. C’est assez incroyable ! » a lancé d’entrée de jeu Gauthier-Hansen, directeur technique de son club et ancien entraîneur de sa coéquipière.
« Quand on a commencé ensemble, on a vite vu qu’on formait une bonne paire et ça nous a motivés à pousser encore plus loin, a poursuivi cette dernière. On a beaucoup de détermination, on veut toujours atteindre nos objectifs et ça se transpose bien sur le tapis. »
Il faut dire que les judokas du Québec ont multiplié les efforts pour arriver fin prêts pour l’occasion. En plus de perfectionner leur art en compagnie des sommités de la discipline dans la province, ils ont su hausser leur niveau de confiance en compétition. Un élément clé vers la conquête de l’or, selon Mireault.
« Les juges m’ont souvent mentionné que je devais travailler cet aspect et c’est exactement ce que j’ai fait pendant les entraînements et les compétitions de la dernière année. J’ai beaucoup évolué et, pour moi, ç’a fait une énorme différence », a-t-elle analysé.
« Elle (Juliette) a fait un excellent travail aujourd’hui (jeudi) et on a bien mis en œuvre tout ce qu’on a appris depuis l’édition 2022. Judo Québec regorge d’experts en Kata et des personnes comme Diane Hardy (Seikidokan), Gérald Poirier (Haut-Richelieu) et SenseiHiroshi Nakamura, pour ne nommer que ceux-ci, ont beaucoup contribué à cette médaille », a pour sa part ajouté Hanse-Gauthier.
Si le tandem de la Belle province peut dire mission accomplie pour cette compétition, il se tourne maintenant vers de nouveaux objectifs encore plus ambitieux. À commencer par une possible présence aux Championnats panaméricains en septembre ou encore aux Championnats du monde en octobre.
« On va devoir arrimer le tout avec l’école et le travail, mais c’est certain qu’on aimerait aller voir ce dont on est capables contre les meilleurs au monde », a conclu Juliette Mireault.Pas moins de huit autres duos du Québec ont aussi remporté une médaille dans les différentes catégories Kata présentées jeudi matin :
Notons qu’en Kata, les termes « Tori » et « Uke » sont respectivement désignés à la personne qui exécute les mouvements et à celle qui se fait faire les mouvements pendant la performance.
Ludwing Ortiz, champion incontesté en Ne-Waza
Un peu plus tard jeudi, c’était au tour des athlètes inscrits au tournoi en Ne-Waza, un format de compétition exclusivement disputé au sol, de s’affronter pour tenter de rafler l’un des huit titres nationaux à l’enjeu.
Les porte-couleurs du Québec en ont profité pour amasser quatre médailles de plus, incluant celle de Ludwing Ortiz, champion chez les moins de 81 kg et gagnant de la « Ceinture du Grand Championnat de Ne-Waza senior », remise au vainqueur toutes catégories confondues chez les hommes.
Celui qui s’entraîne au Club de judo Métropolitain de Montréal a d’abord battu tous ses adversaires par ippon dans sa catégorie pour s’assurer d’une première médaille. Puis, il a réservé le même sort à l’Albertain Billy-Joe Baldonado, champion des moins de 66 kg, de même qu’à Tomas Badat (Club de judo Victo), vainqueur chez les plus de 81 kg, pour remporter les grands honneurs.
« Je suis très content du résultat et ça me donne beaucoup de motivation pour la suite », a affirmé le Vénézuélien d’origine qui réside au Canada depuis un peu plus d’un an et demi.
Il s’agit donc d’une première expérience concluante à cet événement pour l’athlète de 47 ans qui, malgré trois participations olympiques au cours de sa carrière, redoutait le style canadien au sol à l’aube de la compétition.
« Je n’avais pas d’objectif précis parce que je savais que le calibre serait relevé. J’ai observé que les Canadiens étaient forts au sol pendant ma carrière et c’était encore le cas aujourd’hui. Il y avait beaucoup de talent et je suis fier du résultat. Ça me donne le goût de continuer encore longtemps » a-t-il affirmé avant de retourner célébrer avec sa famille.
Également en action chez les hommes jeudi, Ahraf Azar (Shidokan) a mis la main sur la médaille de bronze chez les plus de 81 kg. Pour sa part, Maëlle Delourmel a été la seule Québécoise à monter sur le podium en Ne-Waza. L’athlète du Club de judo Métropolitain a réussi l’exploit en terminant troisième des moins de 63 kg.
L’action reprendra tôt vendredi matin avec la présentation des tournois chez les moins de 18 ans, de même que chez les vétérans. Notons que les Championnats canadiens ouverts se dérouleront jusqu’à dimanche.
Article Sportcom pour Judo-Québec
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