Les grades sont attribués à un pratiquant et permettent d’évaluer son niveau technique, son efficacité en combat, son degré d’ancienneté ainsi que ses qualités morales, ce qui correspond au respect scrupuleux du Code moral ainsi qu’un investissement suffisant dans la pratique. Sans un minimum de respect des règles exigées, aucun judoka ne peut prétendre à l’obtention d’un grade.
Les ceintures de couleurs ont été inventées en Angleterre au milieu des années 1920. On trouve dans l’ordre les ceintures blanches, jaunes, oranges, vertes, bleues, marrons, les fameuses ceintures noires ainsi que deux ceintures supérieures (une rouge et blanche du 6e au 8e dan, une rouge pour 9e et 10e dan). Il existe aussi des grades alternatifs pour évaluer et récompenser les plus jeunes (blanche-jaune, jaune-orange, orange-verte, etc.).
Le terme Yûdansha est utilisé pour désigner un détenteur de dan.
Les détenteurs de 6è dan et plus sont désignés comme Kôdansha, soit détenteurs de dan élevé.
Bien souvent, en parlant de « ceinture jaune » ou de « ceinture noire », on désigne par métonymie non pas la ceinture en elle-même, mais le détenteur du grade associé. Il est donc possible de dire : « Ce judoka est une ceinture noire ».