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Performances exceptionnelles des judokas québécois à Tokyo

Avec 4 participants et une récolte d’une médaille de bronze, une 5e place et une 9e place, les judokas québécois ont certainement eu la performance d’équipe la plus faste de l’histoire du judo québécois! Voici un résumé des journées de combats de nos athlètes ainsi qu’une revue de presse des Jeux Olympiques de Tokyo 2020.

 

Ecaterina Guica, Club de judo Ippon

Samedi soir, c’est Ecaterina qui entrait en jeu la première. Bien qu’elle n’ait pu savourer la victoire, son attitude et détermination à gagner étaient tout-à-fait palpables. Elle dominait le combat jusqu’à ce qu’elle se fasse surprendre au sol par une clé de bras par la Belge Charline Van Snick qui elle, termina en 7e position.

Arthur Margelidon, Shidokan

Par la suite c’était au tour d’Arthur, 7e tête de série, à passer à l’action. Son adversaire, Hamad Sulaiman d’Arabie Saoudite était classé au 68e rang mondial, soit un rang bien inférieur à celui d’Arthur. Bien que ce combat ait atteint la limite de temps régulière, Arthur n’a jamais été mis en danger au cours du combat et gagna par wazari, Il s’agissait donc d’un combat idéal préparatoire pour les autres qui ont suivi.

À son 2e combat, Arthur affrontait, Zhansay Smagulov du Kazakstan classé 18e au monde. Arthur se fait d’abord marqué wazari mais revient de l’arrière en marquant 2 wazari. Le premier avec la technique fétiche à Arthur soit uchi mata, et ensuite en golden score grâce à un beau sumi gaeshi.

À son 3e combat, il affronte nul autre que le Georgien Lasha Shavdatuashvili, champion du mon en titre. Arthur lui livre toute une bataille. Après 2 min 20 secondes de golden score, le Georgien ceinture Arthur et parvient à marquer avec un o-uchi-gari.

Au repêchage, Arthur affronte d’abord l’Israélien Tohar Butbul 7e au monde qu’il vainc par la marque de 2 wazaris dont un magnifique uchi mata. À son combat final Arthur affronte le Mongol Tsogtbaatar Tsend-Ochir. Alors qu’il tourne le dos à l’adversaire pour se défaire de son en prise, ce dernier en profite pour lui balayer les jambes. Arthur en esquivant le balayage se retrouve sur le ventre mais avec le bras coincé derrière son dos. IL n’en fallait pas plus pour que le Mongole en profite et réussisse la clé de bras pour obtenir la victoire. Arthur termina donc au 5e rang.

Lundi soir, c’était au tour d’Antoine Valois-Fortier du Shidokan et Catherine Beauchemin-Pinard du club de judo St-Hubert de combattre au très célèbre dojo Budokan de Tokyo.

Antoine Valois-Fortier, Shidokan

Antoine, 9e au monde, avait au premier tour le Grec Alexios Ntanatsidis. Bien qu’il soit d’un rang inférieur à Antoine avec une 21e position sur l’échiquier mondial, le style très physique du Grec était loin d’être idéal pour Antoine. Antoine usa de patience pour obtenir la victoire par pénalités après 1min 31 sec de golden score.

À son 2e combat, Antoine se mesurait au Russe Alan Khubetsov 8e au monde. Après seulement quelques secondes de combat celui-ci parvint à surprendre Antoine avec un très beau o-uchi-gari en cercle et marqua wazari. Antoine tenta tant bien que mal de remonter le pointage mais l’expérimenté Khubetsov parvint à contrer toutes les attaques d’Antoine jusqu’à la fin du temps réglementaire. Ce combat mit donc un terme à la compétition d’Antoine et lui conféra la 9e place.

Catherine Beauchemin-Pinard, club de judo St-Hubert

Catherine, 4e tête de série, commence contre Laerke Olsen du Danemark, 38e au monde. Bien que l’écart de classement mondial entre les deux laissait présager un grand avantage à Catherine, la Danoise a offert une grande résistance à Catherine et ce malgré les nombreuses attaques debout et au sol qu’elle lui faisait subir. Après 57 secondes de golden score, Catherine perce finalement la défense de son adversaire en réussissant un magnifique o-uchi-gari pour ippon.

Au 2e tour, Catherine affronte l’Autrichienne Magdelena Krssakova 16 e au monde. Catherine surprend son adversaire après seulement 36 secondes de combat avec un superbe kata guruma pour ippon. Ce court combat est idéal pour favoriser sa récupération et conserver ses énergies.

En quart de finale, la Brésilienne Ketleyn Quadros est sur son chemin. Cet adversaire classé 5e au dernier championnat du monde et 8e rang mondial, laisse présager un combat très difficile. Les 3 premières minutes de combat sont effectivement disputées de façons très égales. Catherine finit par trouver une belle ouverture. Alors que son adversaire est penchée sous elle, elle se glisse dessous pour entrer sumi gaeshi. Elle marque ainsi wazari et enchaine immédiatement avec une immobilisation au sol pour terminer le combat.

En demi-finale, Catherine affronte nulle autre que la Française Clarisse Agbegnenou 5 fois championne du monde assoiffée de son premier titre olympique. Malgré cette fiche impressionnante, Catherine ne s’en laisse pas imposer pour autant et lui livre une très solide bataille aussi bien debout qu’au sol. C’est un tani otoshi bien placé par la Française qui fera la différence et lui donnera la victoire par wazari.

Le combat de médaille de bronze opposait Catherine à la Vénézuélienne Anriquelis Barrios, 12e au monde. Dès les premiers instants, on s’aperçoit que le combat sera âprement disputé car la prise de garde de la Vénézuélienne est difficile à contrer et empêche Catherine de pouvoir mener des attaques convaincantes. Les deux femmes s’échangent les attaques et domination pendant 7 minutes de combat. Finalement, Catherine parvint a saisir les 2 manches de son adversaire et la mettre dans le coin du tatami. Pour éviter la pénalité, la Vénézuélienne tente un harai goshi mais n’ayant pas les mains bien positionnées Catherine réussi à la contrer et marqua wazari pour mettre fin au combat.  C’est ainsi que Catherine obtint la première médaille olympique féminine québécoise de judo et la seconde olympique canadienne féminine après celle de Jessika Klimkait obtenue de brillante façon la veille.

Le dernier Canadien à participer aux JO était Shady Elnahas de l’Ontario en -100kg, il eu un excellent parcours lui aussi et termina au pied du podium en 5e position.

Judo Québec tient à féliciter chaleureusement la performance des athlètes québécois et canadiens aux Jeux Olympiques de Tokyo 2020.

Crédit photo de l’image couverture: Judo Canada

Revue de Presse (partielle):

Judo Canada:

Elnahas se classe cinquième pour conclure des Jeux olympiques historiques pour le judo canadien

Catherine Beauchemin-Pinard offre une 2e médaille sans précédent au Canada

Klimkait écrit l’histoire

Ecaterina Guica battue à son premier combat

Presse écrite:

Les meilleurs Jeux olympiques du Canada en judo laissent tout de même un goût amer

La belle aventure d’Antoine Valois-Fortier

Jeux de Tokyo: la judoka Catherine Beauchemin-Pinard remporte la médaille de bronze

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